Lorsqu’un bien d’occasion subit des rénovations, il est possible d’être éligible à certains dispositifs de défiscalisation. Les propriétaires doivent alors déclarer leurs revenus en prenant en compte cela. Que ce soit dans le cadre d’une résidence principale ou d’un investissement locatif, il est possible de payer moins d’impôts en faisant des travaux. C’est pourquoi il est nécessaire de s’informer sur les différentes méthodes de déclaration à appliquer.
Déduction des travaux aux revenus imposables
Lorsqu’un investisseur génère des loyers à partir d’un actif immobilier, il doit prendre en compte les possibilités de défiscalisation. Et lorsque des travaux ont été réalisés, un système de déduction est possible. En effet, il existe différents régimes auxquels se déclarer afin d’obtenir cette baisse des impôts. Et la plupart du temps, les propriétaires misent sur le régime réel (à choisir au sein du formulaire de déclaration 2044). On parle alors de prendre en compte différentes charges liées à l’exploitation du bien, notamment les rénovations, l’entretien et les différentes réparations à faire.
Le principe de déduction permet alors de soustraire les dépenses citées précédemment afin de diminuer les recettes locatives brutes. En conséquence de cela, l’assiette fiscale du foyer sera en baisse et ses membres pourront alors faire des économies d’impôts conséquents. Cette méthode de déclaration au régime réel ne prend pas seulement en compte les travaux. Il est aussi possible de déduire d’autres types de charges comme les intérêts d’emprunt, les frais de gestion locative, et autres taxes foncières.
Se rendre éligible à des dispositifs de défiscalisation
Au lieu alors de se contenter du régime réel et des méthodes d’impositions classiques, il est aussi possible d’exploiter des lois de défiscalisation. Et dans le cadre d’un bien ancien rénové, deux dispositifs se démarquent :
- La loi Denormandie : il s’agit d’une loi votée en 2019 qui concerne essentiellement les biens situés dans des villes moyennes. C’est, en fait, une version amandée du dispositif Pinel. En remplissant les conditions requises (zone d’implantation et nature des travaux effectués), il est possible de bénéficier de 12, 18 et 21 % du montant de son investissement selon la durée de mise en location du bien. Il est ici question de s’engager au moins pour 9 ans.
- La loi Malraux : dans la même optique, ce dispositif bénéficie aux investisseurs qui acquièrent des immeubles en restauration. Encore ici, il y a aussi des conditions surtout au niveau de la zone d’implantation. Les réductions d’impôts sont applicables sur le revenu global du foyer.
Le propriétaire d’un investissement locatif rénové peut alors déclarer leurs loyers en prenant en compte les différentes méthodes de défiscalisation. Il leur sera par exemple possible de déduire leurs charges de leurs revenus locatifs ou d’exploiter des dispositifs spécialement conçus pour les actifs ayant subi ou qui vont subir des rénovations.